Le Guide du Novice pour L5A : 7ème Partie – La Vie
d'un Samuraisur Pénombre au format (46 Ko)
Naissance : Naitre samurai implique d'avoir des parents de cette caste qui vous reconnaissent comme leur enfant. De même, il est tout à fait possible si l'on a pour mère une concubine heimin de se voir reconnaître comme l'héritier de son père par celui-ci. La filiation par le sang est importante mais celle par le nom l'est tout autant. Il y a des centaines de milliers de samurai qui portent le nom de héros célèbres mais une infime minorité leur est liée par le sang. Les autres considèrent ...Contient : bataille (5)(...) Il n'y a pas une année depuis l'aube de l'Empire ou deux groupes de guerriers ne se soient affrontés sur le champ debataille, même si les conflits qui ont embrasé des clans entiers sont rares et qu'aucune guerre ne fut aussi totale que celle qui impliqua les fondateurs de l'Empire contre le Sombre Seigneur il y a plus de mille années. (...)
Notamment en affrontant un adversaire prestigieux et en ramenant sa tête ou son mon personnel. C'est le clan du Lion qui inventa cette coutume qui veut que l'on se rende à labatailleavec un sac spécial rendu imperméable dans lequel on pourra mettre la tête d'un ennemi vaincu à la loyale. (...)
Une fois cette phase terminée ou si aucun guerrier ne désire s'avancer pour défier ceux du campa adverse, labatailleproprement dite peut commencer. Dans la mélée générale, les défis et duels sont moins fréquents en raison du bruit et du chaos ambiants mais les occasions de s'illustrer ne manquent pas. (...)
De tels affrontements sont même possibles au sein d'un même clan bien que rarement tolérés ou admis s'ils ne dépassent pas unebataillesymbolique ou la mort d'un des deux seigneurs impliqués. Cependant le droit à la vengeance est inhérent à la vie du samurai puisqu'il relève de l'honneur, une des vertus du bushido au même titre que l'obéissance. (...)
Rares sont les seigneurs qui souhaitent que les familles de leurs vassaux s'impliquent dans des haines sur plusieurs générations mais cela est souvent inévitable et si la permission officielle de son suzerain est nécessaire pour tout duel d'honneur oubataillejustifiée par la vengeance, il y a parfois des gens qui n'hésitent pas à aller droit au billot d'exécution parce qu'ils savaient bien qu'on leur aurait interdit une vengeance qu'ils ont accompli d'eux-mêmes. (...)